Notre histoire
Dirigés et gérés par des bénévoles, les centres d'amitié ont vu le jour au milieu des années 1950, alors que le nombre d'Autochtones s'installant dans les grandes zones urbaines augmentait. Les organismes autochtones sont nés d'un besoin évident de services spécialisés pour aider les nouveaux arrivants autochtones en ville. Ces agences fourniraient des références et offriraient des conseils en matière d'emploi, de logement, d'éducation, de santé et de liaison avec d'autres organismes communautaires.
Le nombre de centres d’amitié a augmenté au fur et à mesure que la demande de services des Premières Nations, des Inuits et des Métis migrant en milieu urbain augmentait. La nature des programmes et des services a rapidement été améliorée. À la fin des années 1960, les centres d’amitié ont commencé à s'organiser en APT et l'idée de créer un organisme national représentant le nombre croissant de centres d’amitié a gagné en popularité.
L'Association nationale des centres d'amitié (ANCA) a été mise sur pied en 1972 pour représenter le nombre croissant de centres d'amitié et d’APT à l’échelle nationale au Canada. À ce moment-là, les centres d'amitié étaient passés de la prestation de services d'aiguillage à des véhicules de prestation de services sociaux de « première ligne ».
En 1996, la responsabilité administrative du Programme des centres d'amitié autochtones (PCAA) a été transférée du ministère du Patrimoine canadien à l'ANCA. Cette nouvelle entente signifiait que tous les fonds de fonctionnement du PCAA seraient gérés par l’ANCA et transférés directement aux centres d’amitié et aux APT. Ce transfert a marqué une nouvelle ère dans les relations entre les Autochtones et le gouvernement et, à ce jour, met en évidence une relation unique avec le gouvernement du Canada.